Le 21 août 1914, les arrières-gardes de l’armée française sont chargées de retarder la marche en avant des troupes allemandes. La résistance des belges et français se fait particulièrement sentir à Marchienne, sur la route de Beaumont, où les allemands tentent de percer une ouverture vers la Thudinie.

Erigé à l'emplacement où 4 civils furent fusillés par les allemands le 22 août 1914, le monument Franco-Belge honore la mémoire de soldats belges et français tombés à Marchienne-au-Pont, ou y décédés des suites de leurs blessures.

Il est inauguré le 21 août 1921 en présence de Jules Destrée. Le mémorial, qui a également vocation de crypte, est entouré d'un espace vert aux allures de jardin à la française, en retrait de la voirie. Les grilles d'accès sont ornées des armoiries de Marchienne, aux couleurs bleu-blanc-rouge.

Le socle du piédestal présente un bas-relief côté voirie signé Armand Bonnetain : une femme assise y est représentée, tenant dans sa main droite une couronne de laurier. Son bras gauche est levé, tenant un tissu (voile ou drapeau).

Sur deux autres côtés, les noms de victimes : 87 belges et 11 français. Le quatrième côté comporte une mention invitant au souvenir. Le haut du monument côté voirie comporte la mention « A la France ». Il est couronné par un coq gaulois, symbole allégorique de la France.

Les dépouilles mortelles de 20 soldats belges et français reposent dans la crypte du monument.

La face arrière du monument comporte la mention : Le 21 août 1921 / la Commune de Marchienne-au-Pont / dans un sentiment unanime / de respectueuse dévotion / a érigé ce monument qui transmettra / aux générations futures / tout ce que l'on doit de reconnaissance / aux morts glorieux reposant / sous ce mausolée.

Les noms des victimes sont répartis sur deux côtés, regroupés par nationalité (belges et français).